Buenos Aires me voilà

Le lendemain, 4h du matin, réveil direction l’Argentine.

Unknownd

Plata_buenos_aires_montevideo_mapPour ceux qui ne connaissent pas bien la région, Montevideo et Buenos Aires se trouvent de chaque côté de l’embouchure du
Rio del Plata. Donc pas très loin en soi mais il faut prendre un bateau pour passer d’une ville à l’autre assez rapidement. Pour ma part, j’ai choisi de rejoindre la ville de Colonia en bus pour ensuite prendre un ferry qui m’amènera à Buenos Aires.

Le terminal de bus était assez proche de mon hostel (j’avais au moins pensé à ça), j’ai donc pu parcourir à ce moment un bout de la ville à pied. Un peu flippant. A 4h du matin, j’ai été très étonnée de voir quasiment tous les bars ouverts avec des personnes qui étaient en tenue de travail à l’intérieur. Avec mon gros sac à dos Quechua, je crois que les gens se demandaient vraiment ce que je faisais là.

IMG_4920La gare routière était elle bondée. Ici, pas ou très peu de train donc tous les trajets, qu’ils soient courts ou très longs, se font en bus (certains trajets durent plus de 30heures, les distance sont clairement différentes de celles en Europe). J’étais donc avec des gens qui partaient dans la ville d’à côté pour travailler, mais aussi d’autres qui partaient pour d’autres villes à l’autre bout du pays, voire en Argentine, au Brésil ou au Paraguay. Du coup, vu que les trajets sont interminables, les bus sont différents de ceux qu’on trouve en France. Le plus souvent, c’est des semi-cama, ce qui veut dire que les sièges sont super confortables mais surtout qu’ils peuvent quasiment se mettre à l’horizontal. Des repas y sont également servis. Je trouve que ça fait un peu première classe dans une avion.IMG_4924

Une fois arrivée à Colonia (après 2h de bus), il faut prendre le bateau pour rejoindre l’Argentine. Cela implique passer la frontière : c’était la première fois que je franchissais une frontière terrestre et qu’on me demandait mon passeport. En effet, même si l’Argentine et l’Uruguay appartiennent au Mercosur (qui permet la libre circulation des personnes entre les pays membres), je pense que cela n’est valable que pour les résidents des pays membres. Donc différent de l’espace Schengen en Europe où il n’y a pas de contrôle aux frontières des états membres.

IMG_4925Dans la salle d’attente, j’ai rencontré un français originaire de Vesoul (c’est pas une blague). Vraiment improbable. Il a vécu un an à Montevideo et il était sur le point de rentrer en France. Il m’a longuement parlé de son voyage au Pérou et en Bolivie. Ca m’a tellement donnée envie d’y aller que j’ai passé les deux heures qui ont suivi le nez dans mes guides de voyage.


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Le plus drôle je crois, ça a été quand je suis arrivée à Buenos Aires. M’étant levée à 4h de matin et ayant essayé de parler portugais depuis ce moment là, j’étais KO. Mais dû à la grande préparation de ce voyage, je me suis retrouvée au milieu d’un port IMG_4944désaffecté sans monnaie locale (le pesos argentin), sans carte mais surtout sans aucune idée d’où j’étais n’y d’où je devais aller (je commence à avoir l’habitude). J’avais regardé brièvement une carte de Buenos Aires avant de partir donc j’ai tout misé sur mon sens de l’orientation. J’ai dû marcher pendant deux heures le long des quais, proches de quartiers qui me semblaient peu fréquentables (j’ai su après qu’ils n’étaient en fait pas fréquentables du tout).


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La seule chose que je connaissais de Buenos Aires (c’est le cas de toutes les personnes qui ont appris l’espagnol au lycée je pense), c’était la Plaza de Mayo. Je me doutais qu’elle devait se trouver dans le centre de la ville donc je me suis dit que le plus simple était te rejoindre cette place, je me débrouillerais mieux après pour trouver mon hostel. IMG_4959 Mais ça, c’était sans compter les Argentins qui ont visiblement des problèmes d’orientation car certains me disaient  » c’est au bout de la rue à droite », d’autres « tu marches tout droit sur 2km et tu vas la trouver ». Sur le coup, j’ai pensé que la place faisait 1km de long mais enfaite pas du tout. Du coup, avec mon gros sac à dos, j’ai traversé toute la ville mais je suis arrivée au but ! Victoire ! J’ai pu découvrir à ce moment la Casa Rosada (siège du pouvoir exécutif argentin, l’équivalent de la Maison Blanche). Après avoir retiré de l’argent et trouvé une carte, I was good to go !


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IMG_4980J’ai pris le métro (5 pesos, soit , moins de 50cents d’euro le billet ça va) pour rejoindre mon auberge dans Palermo, un quartier super sympa de Buenos Aires. En vrai, en arrivant, quand je me suis rendue compte qu’une des filles de ma chambre était Brésilienne, j’étais vraiment contente car je pouvais parler à quelqu’un dans une autre langue que le portugais (l’espagnol avec moi ça fait vraiment deux, surtout depuis que j’apprends le portugais car j’ai l’affreuse tendance de mélanger les deux langues). Et là je me suis dit « je commence vraiment à parler portugais!! ». Une fois installée, l’aventure pouvait commencer !

Marine. 

Une réflexion sur “Buenos Aires me voilà

  1. Heureusement que je te lis après t’avoir vu dans ta chambre à Rio car je pense que j’aurais passé de nombreuses nuits blanches.
    La prochaine fois essayes de ne pas voyager seule, s’il te plaît.

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